
Le Gui a des propriétés vasodilatatrice mais ses feuilles contiennent également des polyphénols, des molécules qui confèrent au gui ses propriétés hypotensives.
Il est recommandé en cas de :
Troubles de la sphère cardiaque et circulatoire hypertension
Ménopause et ses manifestations
Hémorragies
Spasmes
Sciatique, névrite.
Mal de Bright (néphrites chroniques).
50 ml correspond à une cure de 21 jours pour une personne de 80 Kg
30 ml correspond à une cure de deux semaines pour une personne de 80 Kg
20 ml d’une Teinture mère concentrée (qui est 10 x plus concentrée) correspond à une cure d’un mois à raison de 15 gouttes par jour.
La teinture mère de gui (Viscum album)
Principaux constituants :
Lectines, viscotoxines, flavonoïdes, lignanes, amines biogènes.
Propriétés :
- Hypotenseur, cardiotonique, vasodilatateur, régulateur du système circulatoire.
- Hémostatique.
- Antispasmodique, tranquillisant du système nerveux, sédatif, anxiolytique.
- Décongestionnant.
- Immunostimulant.
- Diurétique.
- Anticancéreux.
Indications :
Ménopause et ses manifestations : palpitations, tachycardie, dyspnée, troubles circulatoires).
Hémorragies : hémorragie congestive, crachements de sang (tuberculose), hémoptysie, saignements de nez intempestifs, hémorragie intestinale, ménorragie.
Spasmes : asthme, hoquet, toux spasmodique et rebelle, coqueluche, crise nerveuse, convulsions, hystérie, épilepsie, danse de Saint-Guy, angoisse, hyperactivité.
Sciatique, névrite.
Mal de Bright (néphrites chroniques).
Contre-indications-Toxicité :
- Hyper sensibilité aux substance active.
- En cas de grossesse et allaitement. (Risque de contraction utérine)
- Ne jamais dépasser les dose prescrites.
- Femmes enceintes, allaitantes et enfants (présence d’alcool dans le remède)
Effets Non Désirés :
quelquefois une sensation de chaleur générale, voire une poussée de fièvre.
Interactions Avec D’autres Plantes Ou Suppléments :
il peut interagir avec les médicaments contre l’hypertension et l’arythmie cardiaque.
Formes d’utilisation et dosage :
1 goutte par 1 kg de poids corporel par jour.
Diluée dans un petit verre d’eau ou de lait de céréale.
Pour une cure : maximum 3 semaines, 2 à 3 fois par jours.
Pour une prise ponctuel : 1 x 30 à 50 Gouttes 1 à 2 fois sur la journée.
Teinture mère concentrée :
1 goutte pour 10 kg de poids corporel par jour.
Diluée dans un petit verre d’eau ou de lait de céréale.
Pour une cure : maximum 3 semaines, 2 à 3 fois par jours.
Pour une prise ponctuel : 6 à 15 Gouttes sur la journée.
Conservation :
Bien fermé dans son flacon en verre ambré à l’abri de lumière. Jusqu’à la date indiquée sur le flacon. (DLC XX, Mois, année).
Secouer avant utilisation.
Anecdotes :
En anthroposophie, il est utilisé après fermentation et ultracentrifugation comme remède du cancer. C’est le “Viscum Album Fermenté” (VAF ou Iskador) classé en différentes sortes selon l’arbre qui le porte, ainsi on distingue :
- VAF Quercus (le gui du chêne) … tumeurs de l’homme
- VAF Mali (le gui du pommier) … tumeurs de la femme jeune
- VAF Abiestis (le gui du sapin) … tumeurs ORL
- VAF Pini (le gui du pin) … tumeurs de la femme ménopausée
- VAF Ulmi (le gui de l’orme) … tumeurs bronchiques.
Source : http://www.medecineintegree.com
L’arbre hôte semble avoir une incidence sur la qualité du gui récolté.
Par exemple, le docteur Valnet tenait en haute estime le gui de pommier et de poirier, alors que Fournier mentionne que ce dernier est plus actif encore que celui de pommier ou même de sorbier.
Le gui de peuplier est celui dont la toxicité est la plus forte, alors que celui élisant domicile chez l’aubépine est le plus diurétique, etc.
La première image qui nous sautera aux yeux en pensant à cette plante est celle du gui suspendu (qui ne touche pas terre, donc !) au-dessous duquel on s’embrasse le premier de l’an. Et c’est à ce moment que l’on se souhaite mutuellement les vœux les meilleurs pour l’an qui vient. Non seulement ces embrassades cherchent à accueillir la joie, mais la simple présence de rameaux de gui est considérée comme un porte-bonheur qui chasse le mal. Le gui fait donc dans l’attraction et dans la répulsion.
Par ailleurs, « si l’on fait brûler une branche de gui la nuit de Noël dans la cheminée d’une maison, cette dernière est protégée toute l’année à venir du mauvais sort ».
Ces baies, toxiques pour les hommes, sont une nourriture appréciable l’hiver quand les oiseaux n’ont pas grand-chose à se mettre sous le bec. C’est le cas pour la grive draine et la fauvette à tête noire. Elle se perche sur un arbre, près d’une boule de gui, gobe quelques baies puis s’envole. Ce qui est très intéressant pour le gui, c’est que l’oiseau emporte dans ses entrailles des graines de gui. Si l’oiseau vient à se percher sur un autre arbre, les graines seront alors rejetées dans ses déjections. La grive assure donc la prolifération du gui par transport aérien, en mode zoochorie, à l’instar des teignes de la bardane qui s’accrochent dans le pelage des animaux, à leurs passages. Ce qui est ironiquement cruel, c’est que la glu tirée des baies de gui fut autrefois utilisée par l’homme pour piéger les oiseaux qui s’y engluaient littéralement (glu des oiseleurs).
Le gui est reconnu comme un fléau par les forestiers et les arboriculteurs car sa présence provoque l’affaiblissement de l’arbre-hôte, ralentit sa croissance et diminue la qualité du bois mais aussi la production fruitière dans le cas des pommiers. Au point de fixation du gui, il se produit un renflement de la branche hôte, puis progressivement un affaiblissement mesurable de la partie localisée au-delà de ce point, partie qui finit à la longue par se dessécher. En outre l’affaiblissement de l’arbre facilite d’autres attaques de parasites, champignons et insectes surtout.
Le gui est une plante dioïque et les fleurs mâles et femelles se développent sur des buissons de gui différentes. Comme le vent n’arrive pas à amener le pollen sur le stigmate de la fleur femelle, ce sont les insectes actifs en hiver qui se chargent de la pollinisation.
Des adversaires naturels limitent la propagation du gui comme les mésanges qui ingurgitent en hiver ses graines et ses embryons. Au printemps, ce sont les escargots qui mangent les embryons germés ainsi que les jeunes rameaux du gui. Même les souris et les chevreuils se nourrissent aussi volontiers de gui.
Autres info :
Cette préparation est un produit concentré de qualité supérieur.
Les parties les plus concentrées en principes actifs de la plante sont prélevées avec une intention particulière de guérir.
Les plantes médicinales choisies poussent dans un de mes jardins médicinaux sur un sol de qualité des contrées Luxembourgeoise, bien loin de routes et des cultures polluées aux pesticides et autres produits phytosanitaires.
La récolte se fait, manière respectueuse, durable et favorable à la biodynamie.
Contrairement aux Teinture D1 de pharmacie, préparées avec des bourgeons sèches ou congelées venus de pays lointain, mes remèdes sont élaborés entièrement dans la province par mes soins.
Après la récolte la macération commence dans les minutes qui suivent, souvent même sur place.
Afin de préserver tous les principes actifs, j’utilise de l’alcool artisanal Luxembourgeois de qualité, de l’eau de source (St Bernard à Clairfontaine).
Je laisse le temps à la plante de libérer tous ses principes actifs durant plusieurs semaines avec une dynamisation quotidienne.
Un contrôle journalier drastique permet de garantir la qualité supérieure de ce produit pendant toute les étapes de son élaboration.
C’est aussi pour cette raison que les doses journalière maximales recommander sont 10 x moindre que d’autres produit pharmaceutiques souvent trop diluer.
Attention :
Ce produit n’est pas une « médecine douce ».
Demander l’avis de votre médecin ou thérapeute.
Ces produits s’accompagnent naturellement d’une alimentation équilibrée et à une attitude de vie saine.
Tous mes remèdes sont élaborés sur base des connaissances de très anciennes et aussi plus récentes études scientifique en la matière.